« Qu’ont-iels donc en commun ? Au premier abord, pas grand-chose : une femme en manteau rouge et son dalmatien, un homme absorbé par un journal (un peu particulier) qui attendent le métro à la fameuse station Rue des Boulets. Coïncidence ? Peut-être. Quelle heure est-il ? Leurs regards vont-iels se croiser sous les néons fatigués de ce souterrain ? Personne ne sait vraiment s’iels se connaissent, ni ce qu’iels attendent. Peut-être qu’iels savourent simplement le luxe d’être là, immobiles, pendant que le monde file sous leurs pieds. Un peu comme nous, quand on rêve qu’un quai de métro peut devenir un tableau. »
C’est un mélange entre la routine et le rêve éveillé, sur le quai d’une station parisienne. Nous nous sommes inspiré·es du calme presque figé d’Edward Hopper – ses scènes silencieuses, ses personnages perdus dans leurs pensées – pour planter notre décor et raconter leur histoire. On a aussi voulu vous offrir un peu de ces deux-là, en vous laissant le choix de tisser votre propre récit, pour brouiller les contours du réel et inviter celleux qui pensent à imaginer leurs propres correspondances. Parce qu’au fond, on aime croire qu’au bout du tunnel, on peut toujours tomber sur quelque chose d’inattendu – et que parfois, ce quelque chose, c’est nous.