Une marguerite qui vole la vedette à une boule à facettes ? Ou un vase qui pique son costume à une boule disco ? Même la nature a le droit de faire la fête : pour que vos plantes (artificielles ou non) se sentent moins seules quand vous n’êtes pas là, qui sait ce qui peut se passer…
Nous nous sommes inspiré·e·s autant des couleurs acidulées des vieux posters publicitaires que de l’énergie brute des collages improvisés, comme si un·e enfant avait renversé un pot de paillettes sur cette affiche. C’est simplement une fleur qui danse, un vase qui brille, et tout ce qu’on aime : garder le côté déjanté, tout en le rendant arty.
Alors, pendant que la marguerite répète secrètement pour intégrer le casting de Mamma Mia!, nous avons voulu mettre à l’honneur les aplats francs hérités du Pop Art, la force graphique des affiches modernes des années 50-60 et une forme de naïveté volontaire, presque enfantine, dans ses formes comme dans sa typographie. L’imperfection devient un atout visuel, et la composition, volontairement centrée et symétrique, évoque la tradition des natures mortes, revisitée ici avec une énergie contemporaine.
Finalement, Bloom Rhapsody nous rappelle qu’on peut être planté·e dans un vase et quand même briller plus qu’une boule à facettes.