Dans un monde où la beauté se mesure souvent au centimètre près, dans tous les sens du terme, nous avons eu envie de sortir de ce carcan et des diktats de l’industrie de la minceur et du bien-être pour vous présenter le premier numéro de notre collection de magazines grandeur nature, Plastik.
Nous y abordons plusieurs sujets plutôt... piquants. C’est un peu, même beaucoup, une insulte assumée à ces magazines complexants qui dictent la perfection à coups de couvertures photoshopées et de slogans miraculeux. D’où ce mannequin non humain, maquillé à la truelle, devenu notre porte-parole muet·te d’une génération fatiguée de se comparer.
Les messages sont évidemment une provocation, une façon de dire stop à cette injonction permanente à disparaître, à se rétrécir, à se fondre dans un moule. Vouloir toujours moins : moins de ventre, moins de rides, moins de soi.
On y cache quelques clins d’œil à Andy Warhol et on a poussé le curseur du glamour jusqu’au ridicule, parce que c’est souvent là que la vérité se révèle.
Et si on arrêtait tout ça ? Si on décidait, une bonne fois pour toutes, d’en avoir rien à faire ? Parce que la vraie audace, aujourd’hui, c’est peut-être d’avoir un peu de relief.